jeudi 10 mars 2011

Cours Net art du 10.03.2011 au matin

1996 : http://rhizome.org/ : site assez vieux, communautaire -> site d'exposition d'œuvres en ligne. (l'un des premiers de ce genre là) -> ergonomique. A une base de données avec plusieurs système dont une est une timeline ou les œuvres sont classé visuellement par chronologie.

2003 : http://www.runme.org/ -> idem mais avec une présentation déconstruit, software art, œuvres typées -> création visuel à l'informatique pur, le process. Free software ou l'Art libre.

http://fr.creativecommons.org/ -> réflexions communes : comment diffuser son travail sans se le faire voler? Internet a poser toutes ces questions de publications. Licences libres. Un mvt = copyleft On peut dire que notre œuvre est partageable pour qu'elle soit modifiée. Avoir le droit moral. Le problème de facebook : tout leur appartient, ils peuvent utiliser nos photos à des fins commerciales. YouTube est assez problématique aussi.

NATHAN DOIT NOUS PARLER D'UNE EMISSION QU'IL A VU : sur les liaisons entre mozilla et google.

2003 : Battlestar Galactica : série tv (une franchise) sciences-fiction qui évolue dans le space opéra (star wars).

dimanche 13 février 2011

My Generation des 01s

Eva et Franco Mattes ont monté plusieurs vidéos trouvées sur le net de personnes subissant une sorte de folie face à un jeu vidéo.

My Generation from Eva and Franco Mattes aka 01.ORG on Vimeo.



C'est une chose que j'ai connu moi-même. Aujourd'hui encore, il arrive que, face à un bugue paraissant irrationnel, je m'énerve. Ceci dit maintenant, je sais comprendre cette folie, du moins je sais ne pas aller vers cet extrême.
Dans mon enfance j'ai mâché les joystick de ma manette Ps2, cassé pas mal d'objet que j'aimais beaucoup (ainsi que des manettes de jeu) et je crois me rappeler que je me frappais la tête aussi. C'est étrange, pourquoi se frapper la tête? Je crois qu'en jouant, il y a véritablement une connexion mentale qui se fait avec l'univers virtuel. Le jeu doit détenir une jouabilité qui nous fait oublié l'interface (manette, écran, souris, clavier, etc) pour nous plonger directement dans la fiction. Or c'est de cela qu'il faut se méfier. Ne pas croire que ce système transparent puisse le rester constamment. Il arrive donc que la connexion à notre jeu en ligne fait que notre personnage qu'on croyait dix mètres plus n'avait en réalité pas avancé. C'est un exemple de chose irrationnel très irritant. Je pense que c'est ce genre de chose qui, lorsqu'on a joué pendant trop longtemps, nous énerve rapidement. Mais tout cela je le comprend aujourd'hui, mais quand on est jeune on ne comprend pas ce qu'il nous arrive. Je crois qu'il y a une partie de cette folie qui est lié à l'incompréhension, on est un peu perdu. De plus j'ai remarqué dans cette vidéo que souvent, les jeunes comme les plus agés, retombent dans quelque chose de très enfantin, voire très primaire, instinctif. Certains se mettent presque à pleurer et crient comme un enfant perdu au fond d'un puit.

Il y a aussi le problème de la compétition des jeux en ligne. La majorité des exemples de la vidéo, sont des jeux de tir à la première personne (FPS). C'est le jeu par excellence pour la compétition, ça devient un sport. Mais un sport ça détend physiquement, c'est biologique. Un jeu vidéo on reste passif alors qu'on a dormi et qu'on a de l'énergie. Or c'est justement cette énergie enfin libérée que nous voyons là.

Pour moi cette folie est, à la fois le fait de faire face à de multiples événements paraissant irrationnels ; le fait de fatiguer le cerveau à force de jouer trop longtemps , et finalement la déconnexion avec l'univers virtuel due à un cerveau trop fatigué, mais sans un réel retour dans le monde réel. C'est un peu comme avoir le cul entre deux chaises, il y a une embrouille référentiel. On veut ce que nous ne pouvons avoir et ça on ne le supporte plus. Et finalement comment s'exprime cette étrange situation? par le fait de vider toute notre énergie sans réfléchir et par la colère.

Ce qu'il y a en commun : les cris, se frapper la tête, les extrémités qui s'agitent, l'envie de faire de la place autour de soi (pousser violemment les objets pour enfin "respirer", gesticuler.).

Voila ma première réflexion sur ce sujet qui m'intéresse puisque j'en suis atteint.

jeudi 3 février 2011

Cours Net art du 03.02.2011 au matin

Si cours il y a ...
[11h20 : le cours n'a toujours pas commencé. Le prof parle de la pédagogie de l'école. J'attends ... ]

2002 : phénomène nouveau : utilisation massive de jeux en ligne -> le game art !
Détournement de map et de jeux MMO. Détournements célèbres : Unreal Tournament (bcp de Mod, etc). Réinjecter, recontextualiser (se tuer dans un musée, tuer la Joconde -> va pas très loin, mais permet à n'importe qui de retoucher le jeu.)

Hacking, le crack -> réflexion plus approfondie : "Cracking the maze" et "Snow blossom house"

2002 : concrétisation de l'ADSL = nouveau mode (mod? =D) de vie. Le fait d'avoir constamment internet. Liberté de pouvoir constamment consommer. Maintenant tout le monde a internet, on a du mal à passer outre (cela peut même poser problème).

http://www.runme.org/

mercredi 2 février 2011

André Andrejew

Un dessin que j'aime beaucoup et que j'ai retrouvé par hasard, en faisant une recherche n'ayant rien à voir. Cela représente un décor du film Raskolnikoff (ou Raskolnikov) de Robert Wiene. C'est une encre et lavis d'encre sur papier de 19cm par 26 cm.
Ce dessin ainsi que le film, s'inscrivent dans le genre expressionniste. Beaucoup ont pensé que la caméra, de par sa nature, était uniquement faite pour produire du "naturel". Or elle ne nous donne jamais une simple reproduction de la vie. En effet, le cadrage, le montage, la lumière et le décor reconstitués, produisent une ambiance qui est propre au cinéma. D'après Kurtz, c'est justement pour cela que le cinéma s'ouvre vers l’Expressionnisme.
Ici ce qui prouve l'appartenance à ce mouvement artistique sont les déformations servant à projeter non pas la simple empreinte du réel, mais une vision émotionnelle sur une réalité observée. La composition en spirale (que je met en évidence dans la seconde image) inspire le chaos, l'instable, le tournis, l'angoisse, les profondeurs du cauchemar, etc ...